Comment financer votre projet de construction ?
Vous avez le terrain et le projet de maison, il reste maintenant le point financier à valider !
01.
Vos économies
Votre apport personnel, plus il sera important, meilleures seront les conditions que vous consentira la banque.
L’apport personnel est insuffisant, voire inexistant. Les banques demandent qu’au moins 10 % de l’opération soient financés par vos économies.
02.
Votre capacité d'endettement
Listez d’un côté l’ensemble de vos ressources et de l’autre vos dépenses et charges. Vous évaluerez ainsi le montant maximal que vous pourrez consacrer chaque mois au remboursement.Règle d’or: respectez votre capacité d’endettement qui ne doit pas dépasser 30 % de vos revenus. Au-delà, il y a risque de surendettement
03.
Les aides financières
Peut-on bénéficier d’aides de l’État ?Il existe deux types de prêts aidés par l’État, les prêts conventionnés et le prêt à taux 0 %. Vous pouvez soit obtenir un Prêt conventionné classique (PC), soit un Prêt à l’accession sociale (PAS).Point commun: ils ouvrent droit à l’Aide personnalisée au logement (APL).À noter: Les prêts épargne-logement issus d’un compte (CEL) ou d’un plan (PEL) entrent également dans cette catégorie.
04.
Les prêts bancaires
Faut-il privilégier un taux fixe ou un taux variable ?
Avec un taux fixe, vous privilégiez la sécurité.
En effet, vous connaissez dès le départ le taux du crédit, le montant des mensualités et la date d’échéance du prêt.En cas de hausse, vous êtes protégé. Mais vous ne profitez pas des baisses éventuelles. Ce qui n’est pas le cas avec un taux variable. En effet, il suit l’évolution d’un indice sur lequel il est indexé (l’Euribor depuis le 1 er janvier 1999).
05.
Le coût du crédit
Il ne suffit pas de connaître le taux d’intérêt d’un prêt pour déterminer son coût global.
Vous devrez aussi compter avec:
-les frais de dossier (jusqu’à 1 % du capital emprunté, souvent plafonnés à 686€). Leur montant peut être négocié,
-l’assurance invalidité-décès. La banque vous l’impose systématiquement car elle lui permet de se protéger si vous décédez ou si votre état de santé ne vous permet plus de travailler. Il vous en coûtera de 0,25 à 0,80 % du capital emprunté.